Nos conseils pour bien vous équiper
pour une randonnée

Pour bien profiter de votre randonnée, n’hésitez pas à investir dans du bon matériel, robuste, qui vous apportera confort, protection et longévité.

Quel sac à dos ?
Le modèle et le volume sont fonction de la randonnée que vous allez faire et de la saison. Plus le volume est important et plus il faudra miser sur le confort de portage. Il existe de plus en plus de modèle féminin sur lequel les bretelles et la ceinture sont profilées pour une meilleur adaptation à la morphologie féminine. Lors de votre achat, demandez conseil au vendeur et vérifiez bien les points suivants :
Le dos : il ne doit pas plaquer sur la totalité mais permettre une bonne ventilation. Pour un sac de plus de 40 litres, choisissez un modèle à hauteur de dos réglable qui s’adaptera mieux à votre morphologie.
Les bretelles : elles doivent être suffisamment larges et confortable pour ne pas vous « cisailler » les épaules. Une petite sangle de poitrine permet aux bretelles de ne pas glisser sur les épaules. Lors du réglage du sac, elles ne doivent pas supporter plus d’ 1/3 du poids. Elles servent à soutenir et à équilibrer le sac à dos.
La ceinture ventrale : c’est elle qui porte le maximum de poids. Elle doit être large, matelassée, bien ajustée à votre taille, facilement réglable. Lors du réglage, on fait porter les 2/3 du poids du sac sur la ceinture et donc sur le bassin, ce qui soulage les épaules et la circulation sanguine au niveau des épaules (on évite ainsi les bras qui gonflent).
Le tissus : évitez les sacs qui font la course au poids minimum, ils ne durent pas longtemps et présentent assez vite des déchirures. Préférez un sac un peu plus lourd que vous emmènerez de longues années avec vous.
Les poches extérieures : la plupart des modèles proposent sur leurs sacs à dos des poches rétractables ou des poches filets. Elles permettent d’avoir à portée de main tout ce dont vous aurez besoin plusieurs fois dans la journée sans avoir à ouvrir le sac (eau, biscuits…). Vous pouvez éventuellement en rajouter si vous sac n’en a pas.
La housse de pluie : elle ne protègera pas totalement vos affaires mais réduira considérablement la pénétration de l’eau en cas de pluie. Pensez à emmener des sacs étanches pour y mettre vos affaires à l’abri de l’eau.

 

Quel volume pour votre sac à dos ?
Le volume de votre sac à dos dépendra de la saison et du type de randonnée

En été
Pour les randonnées d’une journée, les circuits en étoile et les séjours itinérants où vos affaires sont transportées chaque soir par notre logistique : un sac à dos de 20 à 35 litres contenant vos affaires pour la journée et le pique-nique du midi est suffisant.
– Pour les randonnées itinérantes sans transfert de sac à l’étape (vous portez tout le nécessaire à la randonnée) : un sac de 40 à 50 litres est nécessaire, voir plus selon le circuit (randonnée alpine ou trek en autonomie). Selon la qualité de votre équipement, 40 litres peuvent être suffisant mais nous vous conseillons un volume supérieur afin de ne pas trop compresser vos affaires et d’en faciliter l’accès.

En hiver
– Pour les randonnées d’une journée, les circuits en étoile et les séjours itinérants où vos affaires sont transportées à l’étape par notre logistique : un sac à dos de 30 à 40 litres contenant vos affaires pour la journée, le matériel de sécurité et le pique-nique du midi est suffisant. Vérifiez qu’il y ait des sangles extérieures prévues pour le transport des raquettes, skis, piolets et crampons.
– Pour les randonnées itinérantes sans transfert de sac à l’étape (vous portez tout le nécessaire à la randonnée) : un sac de 40 à 60 litres est nécessaire. Préférez un modèle avec jupe de rehausse qui permet d’augmenter le volume. Vérifiez qu’il y ait des sangles extérieures prévues pour le transport des raquettes, skis, piolets et crampons.

 

Quel type de chaussures ?

Randonnée en moyenne montagne et terrains faciles : optez pour une paire de chaussures de randonnée protégeant la cheville avec une semelle pas trop rigide pour un meilleur confort de marche.

Randonnée en montagne et haute montagne. Terrains escarpés, passages rocheux, pierriers (ex : GR20, Chemin de Transhumance…) : Le choix se portera sur le maintien de la cheville. Optez pour une paire de chaussures de trekking ou de grande randonnée.
Attention aux chaussures âgées de quelques années mais qui ont peu servi : il n’est pas rare que la semelle se décolle entièrement et selon le circuit, vous serez dans l’impossibilité de vous en procurer une autre paire et vous devrez arrêter votre randonnée.
Ne partez pas pour autant avec des chaussures neuves que vous n’avez jamais encore portées. Faites quelques sorties d’une journée pour les « casser » et voir si elles ne vous provoquent pas de points douloureux.

 

Quel type de vêtement chaud ?
La Corse véhicule une image de beau temps et de chaleur. Sachez qu’en montagne, même en plein été, les températures peuvent chuter de plusieurs degrés dans une journée, voir descendre en négatif et s’accompagner d’orage de grêle ou de chute de neige. Sur les circuits en montagne et en haute montagne, il peut faire très froid et, de toute façon, les nuits y sont souvent fraiches.

Pour les randonnées en été, nous vous conseillons d’emporter, au minimum, , un pull fin technique à manche longue et une veste ou un pull en fibre polaire qui allient chaleur, légèreté et séchage rapide. Une veste en duvet vous apportera un confort de chaleur inégalé pour un poids plume. Un pantalon de randonnée estivale est également nécessaire ainsi qu’une paire de gants et d’un bonnet légers.
Pour les randonnées en hiver, l’accent sera mis sur la chaleur maximale. Outre les sous-vêtements techniques, privilégiez une veste en duvet, à laquelle vous ajouterez un pull polaire en cas de grand froid. Un sous-pantalon et un pantalon de randonnée d’hiver chaud, une paire de gants hiver ou une paire de moufles et des sous-gants, ainsi qu’un bonnet chaud.

 

Quel type de vêtement de pluie ?
En montagne, vous pouvez être amenés à traverser une perturbation météorologique. Pour vous protéger, nous vous conseillons un ensemble veste (avec capuche !) + pantalon étanche et respirant. Ce dernier point est important car on peut avoir un ensemble totalement étanche qui, s’il ne permet pas l’évacuation de la transpiration, va vite se transformer en étuve et vous tremper aussi surement qu’une bonne averse !
En dehors des randonnées en plaine ou au bord de mer, dès que l’on est sur un chemin de montagne, évitez absolument les ponchos qui peuvent s’avérer dangereux pour votre progression (on se prend les pieds dedans et ils rendent la progression difficile s’il faut grimper sur un rocher). De plus, en montagne, le mauvais temps est généralement accompagné de vent : vous vous transformerez en drapeau, le poncho volant par-dessus votre tête. Dans le relief de la montagne corse, ce vêtement est inadapté à la randonnée.

 

Quel type de sac de couchage ?
Quelque soit la saison, choisissez un sac de couchage en fonction du meilleur rapport chaleur/poids/compressibilité… et de votre budget !
Les sacs en synthétique ont fait d’énormes progrès et on trouve aujourd’hui sur le marché d’excellents produits, d’un prix nettement plus abordable qu’un sac en duvet. Cependant, ces derniers restent incomparables pour la chaleur qu’ils apportent avec un poids plus faible et une excellente compressibilité. Mais ils sont aussi plus chers et plus délicats à l’entretien. Pensez à investir dans un drap de soie léger de type « sac à viande », à mettre à l’intérieur du sac, pour plus d’hygiène et qui prolongera la vie de votre sac de couchage : il est plus facile de laver son drap après utilisation que son sac de couchage.

 

Bâtons ou pas ?
Les bâtons, s’ils sont bien utilisés, vous permettent de soulager les articulations des genoux et d’économiser jusqu‘à 30% de fatigue musculaire. Ils vous serons d’une aide préciauese en montée pour répartir votre effort et surtout en descente pour protéger vos genoux.
Nous vous conseillons fortement de les utiliser si vous en avez l’habitude.
En début de saison, ils peuvent être d’une aide précieuse pour traverser les névés.

 

La pharmacie
Elle doit être simple, peu encombrante et comporter : vos médicaments personnels, des antalgiques, un désinfectant et quelques compresses, du sparadrap, des pansements « seconde peau » contre les ampoules, une bande d’élastoplaste, de la crème solaire et de la Biafine. Votre accompagnateur aura une pharmacie collective de première urgence qui ne servira qu’en cas d’accident. La pharmacie de l’accompagnateur ne comporte pas de pansements «seconde peau» pour les participants.

Partagez cette page

Partager avec un ami